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Bilan carbone de la recherche : un enjeu majeur pour l’environnement

La recherche est un secteur essentiel au développement de la société. Elle contribue à la résolution de grands défis mondiaux, tels que le changement climatique, la pollution et la pauvreté. Cependant, la recherche a également un impact environnemental non négligeable.

Quelle est l’empreinte carbone de la recherche ?

L’empreinte carbone de la recherche est l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les activités de recherche. Elle est estimée à environ 2 % des émissions mondiales de GES.

Les principaux postes d’émissions de GES dans la recherche sont les suivants :

  • Les déplacements : les déplacements des chercheurs, des étudiants et des techniciens sont responsables d’environ 40 % des émissions de GES de la recherche. Les déplacements en avion sont les plus importants, suivis des déplacements en voiture et des déplacements en train.
  • Les bâtiments : la consommation d’énergie des bâtiments de recherche représente environ 30 % des émissions de GES. L’énergie utilisée pour le chauffage, la climatisation, l’éclairage et les équipements électriques est responsable de ces émissions.
  • Les équipements : les équipements de recherche, tels que les instruments scientifiques et les ordinateurs, consomment de l’énergie et produisent des déchets. Ces activités représentent environ 20 % des émissions de GES de la recherche.
  • Les autres activités : les autres activités de recherche, telles que les activités de production, les activités de formation et les activités de valorisation, représentent environ 10 % des émissions de GES.

Comment réduire l’empreinte carbone de la recherche ?

Il existe de nombreuses mesures qui peuvent être prises pour réduire l’empreinte carbone de la recherche. Ces mesures peuvent être regroupées en trois catégories :

  • Les mesures de réduction des déplacements : ces mesures visent à réduire la distance parcourue par les chercheurs, les étudiants et les techniciens. Elles peuvent inclure le développement du télétravail, le recours aux transports en commun et au covoiturage, et l’organisation de conférences et de formations à distance.
  • Les mesures de réduction de la consommation d’énergie : ces mesures visent à réduire la consommation d’énergie des bâtiments et des équipements de recherche. Elles peuvent inclure l’amélioration de l’isolation des bâtiments, le remplacement des équipements par des équipements plus économes en énergie, et la mise en place de programmes de sensibilisation à l’énergie.
  • Les mesures de gestion des déchets : ces mesures visent à réduire la production de déchets et à favoriser le recyclage et le compostage.

Des initiatives en cours

En France, de nombreuses initiatives sont en cours pour réduire l’empreinte carbone de la recherche. c’est pourquoi l’ADEME, l’ANR et le CNRS soutiennent notamment le collectif Labos 1.5, qui vise à mesurer et analyser l’empreinte carbone de la recherche publique française.

L’université de Copenhague, au Danemark, a été l’une des premières universités à s’engager dans une démarche de réduction de son empreinte carbone. Notamment, elle a mis en place un plan de mobilité durable, qui vise à réduire de 50 % les émissions de GES liées aux déplacements des étudiants et des employés.

Conclusion

La réduction de l’empreinte carbone de la recherche est un enjeu majeur pour l’environnement. Elle est essentielle pour contribuer à la lutte contre le changement climatique et à la transition vers un monde plus durable.

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