vendredi, octobre 18, 2024
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Émission de CO2 : Le Bilan Carbone du Train SNCF

Dans un monde de plus en plus conscient de l’impact des activités humaines sur l’environnement, l’émission de CO2 et son bilan sur le climat global deviennent des sujets de préoccupation centrale. Au cœur de ces préoccupations, le transport ferroviaire, notamment les services offerts par SNCF avec ses diverses catégories de trains tels que TGV, TER, et les réseaux de la RATP, représentent des éléments clés dans la discussion sur la réduction de l’empreinte carbone. Ces services sont souvent valorisés pour leur efficacité énergétique comparée à d’autres modes de transport, faisant du trajet en train une option privilégiée pour ceux qui cherchent à minimiser leur impact environnemental.

Cet article se propose d’explorer en profondeur le bilan carbone du transport ferroviaire, en se concentrant spécifiquement sur l’empreinte laissée par les trains opérés par la SNCF. À travers une méthodologie rigoureuse, nous évaluerons comment les émissions de CO2 sont calculées et quelles sont les différentes catégories de trains et leur empreinte carbone respective. Une comparaison avec d’autres modes de transport, notamment la comparaison train-avion, sera également mise en avant pour situer la performance environnementale du train par rapport à ses concurrents. De plus, nous aborderons les débats et controverses actuels entourant les chiffres officiels de la SNCF, l’impact environnemental des infrastructures ferroviaires, ainsi que les efforts de réduction du bilan carbone entrepris par la SNCF. En concluant, nous envisagerons les perspectives d’avenir pour le transport ferroviaire dans le contexte de la lutte contre le réchauffement climatique, soulignant son rôle potentiel dans une stratégie de mobilité durable.

Qu’est-ce que le bilan carbone?

L’empreinte carbone est un indicateur environnemental qui représente la quantité de gaz à effet de serre (GES), exprimée en équivalents CO2, émise directement ou indirectement à la suite d’une activité spécifique 123. Ces émissions peuvent être associées à un individu, une organisation, un produit ou un événement 3[5](https://youmatter.world/en/definitions/definitions-carbon-footprint/).

Définition du bilan carbone

La notion de bilan carbone est définie comme la totalité des gaz à effet de serre émis dans l’atmosphère, tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), et les hydrofluorocarbures (HFCs), exprimée en tonnes équivalentes de CO2 3. Cette mesure permet de comparer l’impact climatique de différentes activités, produits ou services, offrant une base pour les stratégies de réduction des émissions 5.

Importance du bilan carbone

Comprendre le bilan carbone est crucial pour évaluer la contribution au changement climatique d’un individu, d’une organisation ou d’un produit et pour mettre en œuvre des mesures de mitigation efficaces. Par exemple, le calcul du bilan carbone industriel permet à une entreprise de cerner ses principales sources d’émissions et de trouver des moyens pour les minimiser 3. De plus, estimer l’empreinte carbone d’une compagnie aide à améliorer la fiabilité et la véracité des données utilisées pour les rapports de durabilité ESG (Environmental, Social, and Governance) 3.

Les efforts pour réduire les émissions de GES sont fondamentaux pour atténuer la sévérité des anomalies climatiques et améliorer la qualité de l’air et de l’eau, nécessaires à la vie, au maintien de la biodiversité et à une alimentation saine 2. En réduisant les niveaux de GES, on stimule également l’économie à l’échelle mondiale, en particulier lorsqu’il s’agit de récompenser les stratégies, solutions et innovations rentables qui protègent la planète et luttent contre le changement climatique 2.

Méthodologie du calcul du bilan carbone de la SNCF

Sources de données utilisées

La SNCF utilise des bases de données kilométriques pour les lignes ferroviaires afin de calculer l’émission de CO2e par kilomètre parcouru par chaque type de train, y compris TGV, Intercités, TER et Transilien. Ces données sont essentielles pour assurer la précision des calculs des émissions de gaz à effet de serre.

Facteurs d’émission pris en compte

Les facteurs d’émission utilisés par la SNCF incluent les consommations d’électricité et de diesel, avec des facteurs d’émission spécifiques pour chaque type d’énergie. Par exemple, l’électricité pour l’usage de transport avait un facteur d’émission de 60,7 gCO2/kWh en 2019 et de 59,9 gCO2e/kWh en 2020. Ces facteurs sont régulièrement mis à jour dans la Base Carbone de l’ADEME, garantissant que les calculs restent actuels et conformes aux normes réglementaires 67.

Processus de calcul

Le calcul de l’empreinte carbone pour un voyageur se base sur la multiplication de la distance parcourue par la quantité moyenne de CO2e émise par kilomètre par voyageur, selon le type de train utilisé. Pour chaque type de train, la quantité moyenne de CO2e émise par kilomètre est calculée annuellement en divisant la consommation d’énergie de l’année précédente par le nombre de passagers transportés et la distance qu’ils ont parcourue durant cette même année. Cette méthode permet d’obtenir une émission spécifique pour un passager par type de train exprimée en grammes de CO2e par kilomètre 67.

Différentes catégories de trains et leur empreinte carbone

Les trains à grande vitesse, ou TGV, sont des trains électriques capables d’atteindre des vitesses jusqu’à 320 km/h, principalement utilisés pour les longs trajets entre grandes villes. Leur empreinte carbone est notablement faible, avec seulement 2,71 gCO2e par kilomètre pour chaque passager, ce qui les rend particulièrement efficaces en termes d’émissions 6.

Les trains Intercités, qui connectent les villes moyennes aux grandes villes, présentent une vitesse inférieure à celle des TGV mais supérieure à celle des TER. Ils émettent 6,73 gCO2e par kilomètre par voyageur, offrant une option plus verte par rapport à d’autres moyens de transport interrégionaux 6.

Les trains TER, ou Transport Express Régional, desservent principalement les zones rurales et les petites villes. Ces trains, souvent plus lents, émettent jusqu’à 26,93 gCO2e par kilomètre par voyageur, reflétant l’usage mixte d’électricité et de diesel sur différentes lignes 6.

Enfin, les trains Transilien, qui opèrent dans la région parisienne, sont fréquents mais plus lents, avec une empreinte de 7,04 gCO2e par kilomètre par voyageur. Ils jouent un rôle crucial dans la mobilité urbaine, permettant des déplacements quotidiens avec une empreinte carbone modérée 6.

Chaque catégorie de train, grâce à la stratégie d’électrification et d’optimisation de la SNCF, contribue différemment à l’objectif global de réduction des émissions de gaz à effet de serre, soulignant l’importance de choisir judicieusement le type de train en fonction du trajet pour minimiser l’impact environnemental.

Comparaison avec d’autres modes de transport

Les trains, en particulier ceux opérés par la SNCF, offrent une alternative écologique notable par rapport à d’autres modes de transport tels que la voiture, l’avion et l’autocar, en raison de leur efficience énergétique et de leur capacité à transporter un grand nombre de passagers simultanément.

Voiture

Il est généralement admis que voyager en voiture, surtout si elle est alimentée par des carburants traditionnels comme l’essence ou le diesel, représente une option moins écologique. Cependant, les véhicules électriques (VE) et les hybrides rechargeables peuvent réduire significativement l’empreinte carbone, surtout si l’électricité provient de sources à faible teneur en carbone. Par exemple, un véhicule électrique émet moins de CO2 qu’une voiture à essence ou diesel, même dans les pays où le mix énergétique est relativement carboné 8.

Avion

Les avions sont particulièrement nocifs pour l’environnement, émettant entre 30 et 50 fois plus de CO2 que les trains. Prendre le train au lieu de l’avion peut réduire les émissions de CO2 de jusqu’à 90%, selon des études menées par Eurostar sur les voyages entre Londres et Paris. Cette réduction est encore plus significative si on considère que les avions émettent d’autres substances nocives dans la haute atmosphère, non incluses dans de nombreuses évaluations environnementales 9.

Autocar

Comparativement, les autocars peuvent parfois être une meilleure option que les voitures, en particulier sur les trajets où les trains diesel sont la norme en dehors des grands corridors électrifiés. Un autocar transportant 70 passagers sur 1000 kilomètres peut être plus écologique qu’un train diesel transportant 300 passagers sur 2000 kilomètres, bien que l’avantage soit moindre par rapport à un train électrique. Néanmoins, les autocars restent généralement moins efficaces que les trains en termes de capacité et d’empreinte carbone par voyageur 10.

Ces comparaisons soulignent l’importance de choisir judicieusement le mode de transport en fonction de la distance du voyage, du nombre de passagers, et des options disponibles en termes de technologie verte. En optant pour des trains, en particulier ceux alimentés par des sources d’énergie renouvelables, les voyageurs peuvent significativement réduire leur impact environnemental par rapport aux voyages en voiture, avion ou autocar.

Débats et controverses autour des chiffres de la SNCF

Critiques reçues

Les chiffres avancés par la SNCF, affirmant que le TGV émet « 80 fois moins » de CO2 que l’avion sur les trajets de longue distance en France, ont suscité de vives réactions. La Fédération Nationale de l’Aviation Marchande (FNAM) a contesté cette affirmation, ce qui a mené à une révision par le Jury de Déontologie Publicitaire (JDP). Le JDP a conclu que cette comparaison devrait être considérée comme une moyenne générale, plutôt que comme une valeur absolue applicable à tous les trajets 11.

Réponses de la SNCF

En réponse aux critiques, un porte-parole de la SNCF a clarifié que le ratio de « 80 fois moins » était basé sur des calculs de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) à la date de leur communication initiale. Toutefois, il a été recommandé de préciser que ce chiffre représente une moyenne. En conséquence, la SNCF a ajusté ses communications pour refléter que le ratio actuel est d’environ « 65 fois moins » d’émissions pour le TGV comparé à un avion court-courrier, selon les dernières évaluations de l’ADEME 11. La SNCF a également exprimé son intention de ne pas alimenter de polémiques inutiles et de se conformer aux recommandations de l’ARPP pour assurer la transparence et l’exactitude des informations communiquées au public 11.

Impact environnemental des infrastructures ferroviaires

L’empreinte carbone des infrastructures de transport est souvent négligée lors de l’évaluation de la teneur en carbone des voyages de passagers et de fret. Cela est également vrai pour le secteur ferroviaire, où il existe peu d’incitations à atténuer les émissions de CO2 des infrastructures ferroviaires, bien que les inventaires des émissions de carbone sur la durée de vie des infrastructures ferroviaires deviennent de plus en plus populaires 12.

Construction

Dans le cadre de la construction d’infrastructures ferroviaires, des études montrent que les tunnels et les ponts sont des éléments clés à considérer attentivement lors du calcul de la teneur en carbone des infrastructures ferroviaires. Une analyse de sensibilité sur certains paramètres clés révèle que ces structures jouent un rôle significatif dans l’empreinte carbone globale de l’infrastructure 12. De plus, le rapport Ifeu / Tuschchmid, commandé par l’UIC en 2010, est reconnu pour être la méthodologie la plus précise, transparente et transposable pouvant être utilisée pour la plupart des corridors et fournissant des résultats fiables avec une quantité raisonnable de données nécessaires 12.

Maintenance

Concernant la maintenance, le rapport suggère également d’intégrer des Fonds d’Arbitrage Carbone dans l’acquisition de nouvelles infrastructures ferroviaires. Ces fonds engageraient les soumissionnaires à réaliser des inventaires détaillés des émissions de carbone et, plus important encore, à réduire les émissions de carbone pendant la phase de construction de l’infrastructure ferroviaire 12. Le temps de récupération nécessaire pour compenser les émissions initiales de CO2 dues à la construction de l’infrastructure ferroviaire, grâce au changement modal vers des modes plus intensifs en carbone, est plus court que la durée de vie moyenne de l’infrastructure, pour laquelle certains travaux de maintenance sont nécessaires 12.

Ces initiatives et méthodologies soulignent l’importance d’une approche proactive dans la réduction des émissions de carbone associées aux infrastructures ferroviaires, tant dans les phases de construction que de maintenance, afin de favoriser un réseau de transport plus durable et respectueux de l’environnement.

Efforts de réduction du bilan carbone à la SNCF

Initiatives en cours

La SNCF a lancé plusieurs initiatives actuelles pour diminuer son empreinte carbone. Cela inclut une augmentation de l’utilisation des énergies renouvelables et l’optimisation de la consommation d’énergie dans les infrastructures et les trains. L’entreprise développe également des solutions de mobilité durable, visant à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre 1314131516.

Projets futurs

Pour l’avenir, la SNCF envisage de continuer à améliorer son efficacité énergétique et à électrifier davantage son parc de véhicules. L’adoption de carburants alternatifs est également prévue, ce qui contribuera de manière significative à la transition écologique. De plus, des investissements sont prévus dans des technologies innovantes, telles que les trains à hydrogène, pour pousser plus loin les efforts de décarbonation 1314131516.

Perspectives d’avenir pour le transport ferroviaire et son bilan carbone

Tendances

Le secteur ferroviaire mondial, avec une émission globale de près de 1,1 milliard de tonnes de CO2 en 2022, intensifie ses efforts pour une mobilité plus durable. En 2023, plus de 10 000 trains électriques sont en opération à travers le monde, soutenus par des investissements significatifs de divers acteurs, y compris la Banque Européenne d’Investissement qui a investi 39 milliards d’euros dans le développement ferroviaire. Ces efforts visent une réduction des émissions de 50% d’ici 2030, marquant une avancée vers un transport ferroviaire plus écologique 17.

Le marché mondial du transport ferroviaire, estimé à 457 milliards de dollars US en 2022, devrait atteindre 692,2 milliards de dollars d’ici 2030. Cette croissance est soutenue par des partenariats et des initiatives de financement qui améliorent les services ferroviaires et favorisent des standards et technologies unifiés pour un voyage international sans accroc 17.

Innovations attendues

L’adoption de trains électriques et à hydrogène, qui réduisent considérablement les émissions de carbone par rapport aux moteurs diesel traditionnels, est au cœur des innovations dans le secteur ferroviaire. Ces technologies, alliant des moteurs électriques avancés et des systèmes de freinage régénératif, non seulement diminuent la dépendance aux combustibles fossiles mais aussi les coûts de maintenance grâce à leur conception optimisée 18.

L’utilisation de l’énergie renouvelable pour les opérations ferroviaires et l’infrastructure est également une priorité, avec un accent sur le développement de trains plus efficaces énergétiquement et la réduction des émissions grâce à des technologies de propulsion novatrices. Ce passage à des solutions plus vertes s’aligne avec les objectifs environnementaux mondiaux et offre également des avantages économiques à long terme pour les opérateurs ferroviaires, en réduisant les dépenses énergétiques et en augmentant l’attrait pour les consommateurs soucieux de l’environnement 18.

Conclusion

Tout au long de cet article, nous avons exploré en profondeur les divers aspects relatifs au bilan carbone du transport ferroviaire, en mettant particulièrement l’accent sur les efforts de la SNCF pour diminuer l’empreinte environnementale de ce mode de transport. La comparaison avec d’autres moyens de transport tels que l’avion, la voiture et l’autocar a clairement démontré les avantages du train, notamment en termes d’efficacité énergétique et de réduction des émissions de CO2, soulignant ainsi son rôle essentiel dans la promotion d’une mobilité plus durable.

Face aux défis environnementaux contemporains, l’importance de privilégier et de développer davantage le transport ferroviaire apparaît comme une évidence, non seulement pour réduire notre impact carbone, mais aussi pour contribuer à un avenir plus vert et durable. La SNCF, à travers ses initiatives d’électrification, d’optimisation de la consommation d’énergie et d’investissement dans des technologies innovantes telles que les trains à hydrogène, incarne cet engagement vers un progrès écologique. Il incombe désormais aux décideurs, aux innovateurs et aux citoyens de soutenir et d’amplifier ces efforts, contribuant ainsi à un changement modal significatif en faveur d’un transport plus respectueux de notre planète.

FAQs

  1. Quel mode de transport entre l’avion et le train est le plus polluant ? L’avion est nettement plus polluant que le train. En effet, en moyenne, un passager d’avion émet environ 79 kg de CO2, tandis que pour un trajet similaire, un passager de train SNCF n’émet que 1,4 kg de CO2.
  2. Entre le TGV et la voiture, lequel a l’empreinte carbone la plus élevée ? Le TGV a une empreinte carbone significativement plus basse que celle de la voiture. En effet, l’empreinte carbone d’un trajet en TGV est de 8,1 g de CO2 par kilomètre, tandis que celle d’une voiture est nettement supérieure, rendant le train jusqu’à 32 fois moins polluant que la voiture.
  3. Quel mode de transport génère le plus d’émissions de CO2 ? Le transport routier est de loin le plus grand émetteur de CO2 dans le secteur des transports, représentant 94,7 % des émissions avec 107,5 millions de tonnes de CO2 équivalent émises en 2020.
  4. Combien de CO2 est émis lors d’un trajet en TGV entre Paris et Lyon ? Pour un trajet en TGV entre Paris et Lyon, un voyageur émet environ 65,7 kg de CO2, ce qui est considérablement inférieur à l’émission d’un voyage en voiture, où l’émission serait de l’ordre de 1000 kg de CO2 pour le même trajet.

Références

[1] – https://www.repsol.com/en/sustainability/sustainability-pillars/climate-change/reducing-carbon-footprint/index.cshtml
[2] – https://www.modeshift.com/what-is-the-importance-of-a-carbon-footprint-everything-you-need-to-know/
[3] – https://earth.org/what-does-carbon-footprint-mean/
[4] – https://youmatter.world/en/definitions/definitions-carbon-footprint/
[5] – https://en.wikipedia.org/wiki/Carbon_footprint
[6] – https://medias.sncf.com/sncfcom/pdf/DESTE/General-Method_InfoGHG_2022_Eng.pdf
[7] – https://medias.sncf.com/sncfcom/rse/General-method_infoGHG.pdf
[8] – https://ourworldindata.org/travel-carbon-footprint
[9] – https://www.seat61.com/CO2flights.htm
[10] – https://www.governing.com/next/are-trains-or-buses-better-for-the-environment
[11] – https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/la-sncf-epinglee-sur-le-bilan-carbone-compare-du-train-et-de-lavion-1888801
[12] – https://uic.org/IMG/pdf/carbon_footprint_of_railway_infrastructure.pdf
[13] – https://www.groupe-sncf.com/en/commitments/sustainable-development/preserving-our-planet
[14] – https://www.sncf-voyageurs.com/en/voyagez-avec-nous/en-france/tgv-inoui/nos-engagements-environnementaux/
[15] – https://www.sncf.com/en/group/suppliers/decarbonizing-our-supply-chain
[16] – https://www.sncf-voyageurs.com/en/discover-our-company/sncf-voyageurs/sustainable-transition/
[17] – https://moment.tech/2023/09/12/rail-industry-trends-2023-2030/
[18] – https://trendfeedr.com/blog/rail-trends-report/

A lire aussi : https://nocarbono.com/comment-calculer-empreinte-carbone-reduire-impact-environnemental/

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