L’empreinte carbone de la Ligue des Champions : une réalité incontournable
La Ligue des Champions, l’un des événements sportifs les plus prestigieux au monde, a une empreinte carbone considérable. Plusieurs facteurs contribuent à cette empreinte.
Premièrement, la construction des stades nécessite beaucoup de béton, qui émet beaucoup de CO2 lors de sa production. Par exemple, la construction du stade de l’Olympique Lyonnais a entraîné l’émission d’environ 48 000 tonnes de CO2e.
Deuxièmement, les déplacements des équipes et des supporters pour assister aux matchs ont un impact significatif. Le Trophée des Champions, qui a vu s’affronter le Stade Rennais et le PSG en Chine, a généré un coût écologique considérable en raison de la distance de près de 10 000 km entre Paris et la Chine.
Troisièmement, la consommation énergétique des stades est également un facteur important. Les stades consomment en moyenne 2.358 MWh d’énergie par an.
Enfin, la retransmission des matchs à la télévision a également un impact carbone. L’empreinte carbone de la retransmission des matchs de la Coupe du Monde 2022 pourrait se situer aux alentours de 1 à 2 millions de tonnes équivalent CO2.
Ces chiffres sont des estimations et peuvent varier en fonction de nombreux facteurs. Cependant, ils soulignent l’importance de prendre des mesures pour réduire l’empreinte carbone du football. De nombreuses initiatives sont en cours dans ce sens, notamment le choix des matériaux de construction, l’utilisation mutualisée des infrastructures et la rénovation des stades.
En conclusion, il est essentiel de prendre en compte l’empreinte carbone de la Ligue des Champions et d’autres événements sportifs afin de travailler vers un avenir plus durable.