Godzilla ne fait pas que raser Tokyo à coups de rugissements nucléaires. Si ses attaques étaient réelles, elles entraîneraient une empreinte carbone monstrueuse. Décryptage du bilan carbone du plus célèbre lézard du cinéma.
🏙️ Reconstruire Tokyo, un désastre écologique
À chaque attaque, Godzilla détruit :
- Une quarantaine de gratte-ciels
- Des ponts, routes, lignes de métro
- Parfois une centrale nucléaire
👉 Rien que la reconstruction d’un seul immeuble de grande taille émet environ 15 000 tonnes de CO₂ (source : ADEME).
Sur 40 immeubles détruits, on frôle 600 000 tonnes de CO₂ par film.
Soit l’empreinte carbone annuelle de 60 000 personnes.
🔥 Dommages collatéraux : incendies et transports
En plus :
- Les incendies dégagent des particules fines et du CO₂
- Les évacuations de masse (voitures, avions) aggravent l’impact
- Les forces armées (hélicos, tanks, missiles) consomment énormément
☢️ Et le facteur nucléaire ?
Dans certaines versions, Godzilla est lié à des fuites radioactives ou des explosions.
Même fictives, elles évoquent des réalités très polluantes :
- Décontamination = années de travail
- Pollution durable du sol, de l’air, de l’eau
🌳 Compenser les dégâts ? Mission (im)possible
Pour compenser 600 000 tonnes de CO₂ :
- Il faudrait planter 30 millions d’arbres
- Soit une forêt entière en pleine ville
Autant dire que Godzilla et neutralité carbone, ça fait deux.
✅ En résumé
Événement | Estimation CO₂ |
---|---|
Destruction d’immeubles | 600 000 t |
Incendies et transports | 100 000 t |
Impact total estimé | 700 000 t |
Conclusion : si Godzilla était réel, il serait une catastrophe climatique ambulante. Et s’il continue comme ça… même les écolos finiront par préférer Mothra 🦋.
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